Intervenant·e·s de l'édition 2016

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Bertrand Badie

Professeur des universités à Sciences-Po Paris, spécialiste des relations internationales.

Bertrand Badie est politiste, spécialiste des relations internationales, professeur des universités en science politique à Sciences Po Paris, dont il est diplômé. Il est également enseignant-chercheur associé au Centre d'études et de recherches internationales (Ceri). Membre du comité éditorial d'une dizaine de revues internationales, il a été directeur des collections des Presses de Sciences Po. Depuis 2007, il dirige avec Dominique Vidal la collection « L'État du monde » aux éditions de La Découverte. Il est également coéditeur de l'International Encyclopedia of Political Science (8 volumes publiés chez Sage, Los Angeles). Bertrand Badie est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages, parmi lesquels Le Temps des humiliés (Odile Jacob, 2014), Un monde de souffrances (Salvator, 2015) et Nous ne sommes plus seuls au monde (La Découverte, 2016).

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Ali Benmakhlouf

Philosphe, professeur à l'université Paris-Est Créteil Val-de-Marne, à Sciences Po Paris et à l'Université libre de Bruxelles.

Agrégé de philosophie, Ali Benmakhlouf est actuellement professeur à l’université de Paris-Est-Créteil-Val-de-Marne et membre senior de l’Institut universitaire de France. Le fil directeur de ses recherches est la logique, l’histoire et la philosophie de la logique. Il est l'auteur de plusieurs livres sur les logiciens Gottlob Frege et Bertrand Russell, et sur les philosophes arabes médiévaux Fârâbî et Averroès. Expert auprès de l’Unesco pour mener le dialogue philosophique entre le monde arabe et le monde asiatique entre 2004 et 2011, il a participé à de nombreuses formations dans les pays d’Asie (Corée du Sud, Thaïlande, Japon) et dans les pays arabes (Maroc, Tunisie, Égypte). Il est engagé actuellement dans les débats sur la bioéthique après avoir été membre du Comité consultatif national d’éthique et du comité d’éthique et de déontologie de l’Institut de recherche pour le développement. Il est membre de la Société française de philosophie et de l’Institut international de philosophie. Ali Benmakhlouf a notamment publié Pourquoi lire les philosophes arabes (Albin Michel, 2015), La Conversation comme manière de vivre (Albin Michel, 2016) et La force des raisons : logique et médecine (Fayard, 2018).

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Myriam Benraad

Politologue, chercheur à l'Irenam et à la Fondation pour la recherche stratégique.

Myriam Benraad est politologue, docteur en science politique de Sciences Po Paris, chercheuse à l'Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman (Iremam, Aix-en-Provence) et à la Fondation pour la recherche stratégique. Elle est également maître de conférences en science politique et études moyen-orientales à l'université de Limerick (Irlande). Depuis 2003, parallèlement à ses travaux de recherche, elle participe à diverses missions de consultance en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, pour l'OCDE, la Banque européenne d’investissement, la Banque mondiale et le Conseil de l'Europe. Spécialiste de l'Irak et du Moyen-Orient, Myriam Benraad est notamment l'auteure d'Irak, la revanche de l'histoire. De l'occupation étrangère à l'État islamique (Vendémiaire, 2015) et Irak : de Babylone à l'État islamique. Idées reçues sur une nation complexe (Le Cavalier Bleu, 2015).

Fethi Benslama

Psychanalyste, professeur à l'université Paris-Diderot.

Psychanalyste, Fethi Benslama est membre de l'Académie tunisienne, professeur de psychopathologie clinique, directeur de l’UFR d’études psychanalytiques de l’université Paris Diderot. Ses travaux portent sur la clinique psychanalytique, sur la subjectivité et les processus de globalisation, sur l’islam et la modernité. Il s’intéresse au fait religieux et à ses manifestations radicales dans une orientation psychanalytique et consacre ses recherches aux liens entre psychanalyse, migration, médecine ou encore religion. Fethi Benslama est l'auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels La Psychanalyse à l’épreuve de l’islam (Aubier, 2002), Déclaration d’insoumission à l’usage des musulmans et de ceux qui ne le sont pas (Flammarion, 2005), L’Idéal et la cruauté, subjectivité et politique de la radicalisation (Lignes, 2015) ainsi qu'Un furieux désir de sacrifice. Le surmusulman (Seuil, 2016).

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François Burgat

Politologue, directeur de recherche au CNRS/Irenam, membre du think tank Conseil européen des relations internationales.

Politologue, François Burgat est directeur de recherche à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman (Iremam, Aix-en-Provence), où il a dirigé le programme européen WAFAW (When Authoritarianism Fails in the Arab World) entre 2013 et 2017. Il consacre l’essentiel de ses travaux à l’étude des dynamiques politiques et des courants islamistes dans le monde arabe. Après avoir enseigné le droit à l’université de Constantine, il a été chercheur au Centre d'études et de documentation économiques, juridiques et sociales (Le Caire), directeur du Centre français d’archéologie et de sciences sociales (Sanaa) puis a dirigé l’Institut français du Proche-Orient (Damas et Beyrouth). Enseignant et conférencier au Forum économique mondial, au Parlement européen, à l’OTAN et dans de nombreuses universités étrangères, il a résidé plus de vingt-trois ans au Maghreb, au Proche-Orient et dans la Péninsule arabique. Il est membre du Conseil européen pour les relations étrangères. François Burgat est l’auteur, entre autres, de L’Islamisme à l’heure d’Al-Qaïda (La Découverte, 2005), L’Islamisme en face (La Découverte, 2007) et Comprendre l'Islam politique. Une trajectoire de recherche sur l’altérité islamiste, 1973-2016 (La Découverte, 2016).

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Marc Crépon

Philosophe, professeur à l'ENS Ulm

Marc Crépon est directeur de recherches au CNRS (Archives Husserl), actuellement directeur du département de philosophie de l’École normale supérieure. Il travaille en philosophie morale et politique, avec pour fil conducteur la question de la violence. Il a publié une quinzaine d'ouvrages, parmi lesquels De la démocratie participative. Fondements et limites (avec Bernard Stiegler, Mille et une nuits, 2007), La Guerre des civilisations (Galilée, 2010), Élections, de la démophobie (Hermann, 2012), La Vocation de l’écriture (Odile Jacob, 2014), La Gauche, c’est quand ? (Équateurs, 2015) et L’Épreuve de la haine. Essai sur le refus de la violence (Odile Jacob, 2016).

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Dina Heshmat

Maître de conférence à l'Université américaine du Caire

Dina Heshmat est maître de conférences en littérature arabe à l’Université américaine du Caire, où elle vit. Elle collabore également à Jadaliyya et Orient XXI. Elle est l’auteure de L’Évolution des représentations de la ville du Caire dans la littérature égyptienne moderne et contemporaine (Le Caire, 2007). Elle a contribué à deux ouvrages collectifs, dont le plus récent est Commitment and Beyond: Reflections on the Political in Arabic Literature since the 1940s (Reichert Verlag, 2015) et a publié plusieurs recherches sur l’imaginaire urbain dans la littérature, en particulier Le Caire de Mahfouz et l’Istanbul de Pamuk : villes de bouleversements historiques et culturels (Alif, 2015).

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Mohammed Kenbib

Historien, professeur à l'université Mohamed V de Rabat, docteur d'État de l'université Paris I.

Professeur d’histoire contemporaine à l'université Mohamed V de Rabat, ses recherches portent sur les mutations de l’État et de la société au Maroc, sur les questions de minorités ethnoreligieuses et sur l’histoire du temps présent. Mohammed Kenbib est également professeur visiteur à Paris I-Panthéon-Sorbonne, à l’EHESS et Senior Associate Professor à Oxford. Il a aussi donné des conférences dans de grandes universités américaines. Mohammed Kenbib a coécrit de nombreux ouvrages, dont Le Maroc actuel (CNRS éditions, 1992), Être notable au Maghreb (Maisonneuve & Larose, 2006), Histoire des relations entre juifs et musulmans (Albin Michel, 2013) et a participé au Dictionnaire de la Méditerranée (Actes Sud, 2016). Récemment, il a fait paraître Juifs et musulmans au Maroc. Des origines à nos jours (Tallandier, 2016).

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Bassma Kodmani

Politologue, cofondatrice du Conseil national syrien, directrice de l'Initiative Arab Reform.

Bassma Kodmani est directrice de l’Initiative arabe de réforme (ARI), un consortium d’instituts de recherche du monde arabe qui travaille en partenariat avec des instituts européens et américains sur les questions de réforme et de transition démocratique dans le monde arabe. Au début du soulèvement en Syrie, elle a pris une part active à la fondation du Conseil national syrien dont elle a démissionné en juillet 2012. En 2016, elle est devenue membre de la délégation des négociateurs de l’opposition syrienne à Genève. Elle est membre fondatrice et trésorière de l’Initiative pour une nouvelle Syrie, une ONG basée à Paris ayant pour objectif de soutenir la société civile syrienne. Bassma Kodmani est auteure et directrice de plusieurs ouvrages sur les conflits du Moyen-Orient, la sécurité régionale, l’évolution politique des sociétés arabes, les relations entre pouvoirs politiques et pouvoirs religieux. Elle a notamment publié Abattre les murs. Les Arabes et leurs craintes (Liana Lévi, 2008).

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Pauline Koetschet

Philosophe, chargée de recherche au CNRS, directrice du département des Études arabes, médiévales et modernes de l’Institut français du Proche-Orient au Liban.

Chargée de recherche au CNRS depuis janvier 2014, Pauline Koetschet est philosophe, spécialiste de textes grecs antiques et arabes médiévaux. Elle travaille sur les liens entre médecine et philosophie à la période islamique, et sur la réception des textes grecs, notamment au sein de l'œuvre d'Abū Bakr al-Rāzī. Ancienne élève de l’École normale supérieure et agrégée de philosophie, elle a vécu deux ans en Égypte (2011-2013) où elle a effectué un post-doctorat à l’Institut français d’archéologie orientale (Le Caire). Elle a été également membre de l’Institut français du Proche-Orient en Syrie (Damas) entre 2005 et 2011, en tant qu’étudiante en arabe, puis doctorante. Elle est désormais directrice du département des Études arabes, médiévales et modernes de l'Institut français du Proche-Orient au Liban. Pauline Koetschet a publié La Philosophie arabe. iv e -xiv e siècle (Seuil, 2011) et, avec Peter Pormann, La Construction de la médecine arabe médiévale (Presses de l’Ifpo/Ifao).

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Smaïn Laacher

Sociologue, directeur d'études à l'EHESS.

Smaïn Laacher est professeur de sociologie à l'université de Strasbourg, où il est aussi directeur du centre Constructions de l'Europe, mobilités, frontières. Il est également chercheur associé à l'Institut national des études démographiques et membre associé au Centre d'étude des mouvements sociaux (CNRS-EHESS). De 1998 à 2014, il a été juge assesseur représentant le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à la Cour nationale du droit d'asile, à Paris. Il est spécialiste des questions relatives à l'immigration, aux mouvements migratoires internationaux et aux déplacements forcés de populations. Smaïn Laacher a dirigé le Dictionnaire de l'immigration en France (Larousse, 2012) et il est l'auteur de nombreux ouvrages et articles, parmi lesquels Ce qu'immigrer veut dire (Le Cavalier Bleu, 2012), Mouvements migratoires. Une histoire française (avec la collaboration de G. Jacques, B. Stora et J. Toubon, L'Âge d'Homme, 2016).

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Luigi Mascilli Migliorini

Historien, professeur à l'université de Naples.

Historien spécialiste de l’époque napoléonienne, Luigi Mascilli Migliorini a vécu longtemps à Florence où il a travaillé comme chercheur auprès de l’Institut universitaire européen. Il est aujourd’hui professeur d’Histoire moderne à l’université de Naples « L’Orientale ». On lui doit de nombreux travaux sur la période napoléonienne et sur la Restauration en Europe dont Le Mythe du héros. France et Italie après la chute de Napoléon (Nouveau Monde, 2002), une vaste biographie, Napoléon (Perrin, 2004), et plus récemment une biographie du prince de Metternich (2014), traduite aux éditions du CNRS. Ses recherches portent également sur la Méditerranée contemporaine. Chaque année depuis 2006, il organise sur l’île de Procida les Rencontres internationales sur les cultures de la Méditerranée. Son dernier ouvrage traduit en français est Napoléon à Sainte-Hélène : la conquête de la mémoire (Gallimard, 2016).

Abdelmadjid Merdaci

Historien, professeur à l'université de Constantine.

Diplômé en histoire, docteur d’État en sociologie, Abdelmadjid Merdaci est professeur à l’université Mentouri, à Constantine. Historien et écrivain, il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le Mouvement national algérien et la guerre d'indépendance, la musique algérienne et l’histoire de la ville de Constantine. Il contribue régulièrement aux quotidiens Le Peuple, El Moudjahid, La Tribune, Algérie News, et il est l’un des membres fondateurs du premier hebdomadaire sportif algérien, Sport Actualité. Abdelmadjid Merdaci a fait paraître Constantine, les mille et un noms (Éditions Zaki Bouzid, 2015).

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Thierry Paquot

Philosophe et urbaniste.

Philosophe de l’urbain, Thierry Paquot est rédacteur en chef du magazine EcologiK. Il est également membre des rédactions des revues Esprit, Hermès, Books, Diversité, ‘Scape (Pays-Bas), Localities (Corée du Sud) et Urban (Italie). Il est le rhapsode de L’Esprit des villes. Depuis 2013, il anime le cycle ArchiCiné à la Cité de l'architecture et du patrimoine, à Paris, et préside l’association Image de Ville, à Aix-en-Provence. Il est l’auteur d’une soixantaine d’ouvrages sur la ville et l'urbain, l'utopie, le temps et l'écologie, parmi lesquels Lettres à Thomas More sur son utopie (et celles qui nous manquent) (La Découverte, 2016), Désastres urbains. Les villes meurent aussi (La Découverte, 2015), Un philosophe en ville (Infolio, coll. « Archigraphy Poche », 2011, éd. augmentée 2016), Terre urbaine. Cinq défis pour le devenir urbain de la planète (La Découverte, 2006, rééd. en poche 2016).

Marc Pierini

Ancien ambassadeur de l'Union Européenne en Syrie, en Tunisie, en Libye et en Turquie. Consultant pour Carnegie.

Né à Marseille, Marc Pierini est chercheur associé à Carnegie Europe, où ses recherches portent sur les développements au Moyen-Orient et en Turquie d’un point de vue européen. Il est également membre du Conseil international du MuCEM. Diplomate, il a été ambassadeur, chef de délégation de la commission européenne au Maroc, en Syrie, en Tunisie et Libye et, plus récemment de 2006 à 2011, ambassadeur et chef de délégation de l'Union européenne en Turquie. Coordinateur du Partenariat euroméditerranéen entre 1995 et 1998, il a été négociateur pour la libération des otages bulgares en Libye entre 2004 et 2007. Marc Pierini a publié Le Prix de la liberté (Actes Sud, 2008), Télégrammes diplomatiques (Actes Sud, 2010) et Où va la Turquie ? (Actes Sud, 2013).

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Andrea Rea

Sociologue, professeur de sociologie à l'Université libre de Bruxelles, chercheur associé du Centre d'étude de la vie politique.

Andrea Rea est professeur de sociologie et doyen de la Faculté de philosophie et de sciences sociales à l’Université libre de Bruxelles (ULB). Il est le fondateur du Groupe de recherche sur les relations ethniques, les migrations et l’égalité. Il coordonne aussi le centre interdisciplinaire Migrations, asile, multiculturalisme à l’ULB. Ses intérêts de recherche portent sur les migrations, les politiques de contrôles migratoires, les politiques européennes de l’asile et de l’immigration, l’intégration des immigrés et la participation politique des descendants de migrants. Auteur de nombreux articles dans des revues internationales, Andrea Rea est aussi l'auteur de Sociologie de l’immigration (avec M. Tripier, La Découverte, 2008), The Others in Europe (avec S. Bonjour et D. Jacobs, Presses de l’université de Bruxelles, 2011), Politiques antidiscriminatoires (avec J. Ringelheim et G. Herman, De Boeck, 2015).

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Benjamin Stora

Historien, inspecteur général de l'Éducation nationale, président du conseil d'orientation de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration.

Né à Constantine, Benjamin Stora est président du Musée national de l’histoire de l’immigration, à Paris. Inspecteur général de l’Éducation nationale, il a été professeur des universités spécialisé dans l’histoire du Maghreb contemporain à l’université Paris-XIII et à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Auteur de plus de quarante ouvrages, il a beaucoup écrit sur l'Algérie, l’histoire et la sociologie des mouvements d’indépendance dans les pays d’Afrique du Nord, la période de la décolonisation et la vie politique et sociale en France et en Afrique du Nord entre les années 1920 et 1970. Il a par ailleurs adapté une partie de son œuvre à des formats audiovisuels et il est également commissaire de plusieurs expositions. En 2016, Benjamin Stora a publié Les Mémoires dangereuses (avec Alexis Jenni, Albin Michel), La Guerre d’Algérie vue par les Algériens (avec Renaud de Rochebrune, Denoël), C’était hier en Algérie (Larousse) et Histoire dessinée de la guerre d’Algérie (avec les dessins de Sébastien Vassant, Seuil).