Intervenante

Salima Naji

Architecte DPLG (ENS d’architecture de Paris-La-Villette) et docteure en anthropologie sociale (EHESS Paris), Salima Naji est engagée dans de nombreux projets de protection du patrimoine oasien.

Défendre une architecture du bien commun signifie interroger l’objet architectural en privilégiant les conditions sociales de son édification, l’usage, l’attachement aux lieux ou encore les pratiques spatiales qui lui sont spécifiques. À ce titre, les communautés marocaines représentent une source de réflexion sur la durabilité des constructions contemporaines qui peuvent nourrir d’autres territoires en partageant bien des caractéristiques. En s’appuyant sur de multiples expériences de chantier menées au Maroc, Salima Naji montre qu’il est possible de dépasser la pure esthétique de l’héritage, opposant tradition et modernité de façon stérile, afin d’interroger plutôt son capital de résilience : une dynamique constante d’adaptation qu’il faut réactiver pour sortir des logiques globales et nocives, dont l’omniprésence actuelle du béton est l’expression la plus évidente.

Sa pratique est doublée d’une activité scientifique dans des programmes de recherche-action internationaux.

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Cités à la dérive ? (2/5) : Architectures à la dérive ?