Stéphanie David est consultante indépendante en droit international des droits de l’Homme et en plaidoyer auprès des ONG et des Nations unies. Elle s’intéresse tout particulièrement à la lutte contre le terrorisme, aux droits humains et aux situations de conflit et de post-conflit.
De 2006 à 2014, elle a été directrice de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (Le Caire), puis de 2014 à 2024, directrice de la FIDH à New York et représentante auprès des Nations unies. Elle possède une grande expérience de terrain (Libye, Palestine, Tunisie et Égypte).
Justin Vaïsse est historien, spécialisé dans les relations internationales et la politique étrangère américaine. En 2018, il a fondé le Forum de Paris sur la paix, une manifestation internationale portant sur les questions de gouvernance mondiale et de multilatéralisme qui se tient chaque année. Auparavant, il a été directeur du Centre d’analyse, de prévision et de stratégie au ministère des Affaires étrangères (2013-2019) et, avant cela directeur de recherche du Center on the United States and Europe à la Brookings Institution de Washington (2007-2013). Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur la politique américaine et les relations internationales.
Barbara Cassin est philologue et philosophe, membre de l’Académie française et médaille d’or du CNRS. Spécialiste de la Grèce ancienne, elle travaille sur ce que peuvent les mots. Elle a notamment dirigé le Vocabulaire européen des philosophies. Le dictionnaire des intraduisibles (Seuil/Le Robert, 2004), traduit en une dizaine de langues. À Marseille, elle a été commissaire de l’exposition Après Babel, traduire (Mucem, 2016-2017) et elle a proposé en 2022 à la Vieille Charité une exposition sur Les Objets migrateurs. Elle prépare un Dictionnaire des intraduisibles des trois monothéismes.
Richard Jacquemond est traducteur, professeur émérite de langue et littérature arabes modernes (Aix-Marseille Université) et ancien directeur de l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman (CNRS/Aix-Marseille Université). Ses recherches portent sur l’histoire et la sociologie des littératures arabes modernes, en particulier celles d’Égypte, et sur les échanges traductionnels entre l’arabe et les langues européennes. Il a traduit plus de vingt ouvrages de l’arabe, presque tous d’auteurs égyptiens, parmi lesquels Sonallah Ibrahim et Iman Mersal.
Cécile Canut est sociolinguiste. Rattachée au Centre de recherche sur les liens sociaux (CERLIS) de l’Université Paris Cité, elle y enseigne et développe une recherche sur les pratiques langagières appréhendées comme constitutivement hétérogènes. Elle a orienté ses recherches sur les imaginaires linguistiques en Afrique (Mali), sur la mise en scène des migrations (au Cap-Vert) puis sur les pratiques de discrimination vis-à-vis des Roms (Bulgarie). Elle est également réalisatrice de films documentaires et lauréate de l’Institut universitaire de France 2022.
Nabil Wakim est journaliste au Monde, spécialiste des questions énergétiques et climatiques et professeur à l’école de journalisme de Sciences Po. Il est également l’auteur du livre L’Arabe pour tous. Pourquoi ma langue est taboue en France (2022) et le coréalisateur en 2024 du documentaire Mauvaise langue (France TV), dans lesquels il interroge la place et l’enseignement de l’arabe en France.
Hervé Le Tellier, mathématicien de formation puis journaliste, est un écrivain lauréat du Prix Goncourt 2020 pour L’Anomalie (Gallimard). Il est l’auteur de nombreux romans, nouvelles, recueils de poésie, pièces de théâtre. Également linguiste et spécialiste des littératures à contraintes, il est depuis 2019 le président du groupe de recherche littéraire l’Oulipo (Ouvroir de littérature potentielle). En 2025, il s’est mesuré à un match littéraire l’opposant à une intelligence artificielle.
Maria Simoglou est une chanteuse polymorphe et multi-instrumentiste, compositrice et autrice, ayant plus de 20 ans de présence sur la scène musicale et théâtrale internationale. Elle vit en France, à Marseille, depuis 2008, où elle dirige et intègre différents ensembles. Elle collabore en tant que chanteuse, musicienne ou comédienne dans des spectacles de musique, danse et théâtre traditionnelle et contemporaine.
Née à Thessalonique en Grèce du nord, elle a la chance de bénéficier d’une double culture musicale, à la fois savante et populaire, grâce au berceau familial gorgé de musiques traditionnelles de Macédoine, Thrace et Asie Mineure et grâce aux études qu’elle a suivies, d’abord au Collège et Lycée musical de Thessalonique, puis au Conservatoire national d’État de Thessalonique (hautbois, ud, qanun, percussion) et enfin à l’académie musicale de Berlin Hanns Eisler Musikhochschule dans la branche chant/musique-théâtre auprès de Marion Lukowsky et du Pr. Magdalena Hajossyova.
Très tôt elle collabore avec de nombreux groupes et orchestres en Grèce et à l’étranger dans le domaine de la musique traditionnelle, classique et contemporaine. Elle est régulièrement invitée à des concerts, des festivals et participe à des séminaires musicaux, notamment pour la musique du cinéma et du théâtre.
Elle intervient régulièrement à la radio et à la télévision en Grèce, Allemagne, Belgique, Suisse, Luxembourg, Pays-bas, Espagne, Angleterre, France, États-Unis, Australie etc.
Depuis 2011, elle se produit avec la compagnie de théâtre Mises en Scène avec laquelle elle participe à deux différents spectacles : Bon Appétit et La parabole des papillons.
Ággelos Aggélou a grandi à Megaplátanos, petit village du centre de la Grèce, où il entre en contact dès le plus jeune âge avec la musique traditionnelle de sa région. En parallèle, il rejoint le conservatoire d’Atalánti où il étudie un répertoire de musiques occidentales plus classiques. À l’âge de douze ans, il s’initie à la pratique du laoùto, instrument constitutif de son identité sonore, qu’il étudie ensuite à l’Université d’Épire, au sein du Département de musique populaire et traditionnelle.
Il a écrit la musique de plusieurs représentations théâtrales et se produit tant à l’étranger (Bulgarie, Hongrie) que dans de grands festivals de Grèce (Épidaure, Lycabète). Aujourd’hui il est actif au sein de plusieurs projets personnels et est membre de deux ensembles : le groupe Sourlouloú aux sonorités balcaniques (laoúto, voix), et le groupe Kobra Habibi de techno-anatolienne (klaríno, laoúto).
En 2021, il apparaît dans le documentaire de la télévision nationale Kleinón Ásty – Histores d’Istanbul mettant en lumière la musique traditionnelle du rébétiko et apparaît dans le projet The AfroGreeks de Menélaos Karamaggiólis, consacré aux diasporas afro-descendantes en Grèce.
Yves Saint-Geours est historien, ancien directeur de l’Institut français d’études andines. Dès 1990, il entame une carrière de diplomate en administration centrale, puis est nommé ambassadeur de France en Bulgarie (2004-2007), au Brésil (2009-2012) et en Espagne (2015-2019). Il a été président de la Commission nationale française pour l’Unesco (2017-2024) et, depuis 2025, copréside la commission indépendante sur la « double dette » haïtienne. Il est président du conseil d’administration de l’Institut Pasteur depuis 2022 et membre du comité scientifique de la revue L’Histoire.
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